MANHATTAN

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L'actualité de la ville de New-York en 2011

vendredi 16 septembre 2011

SECURITE

Isabel Rochat: Genève peut apprendre de New-York

New York | (TRIBUNE DE GENEVE) Mme Rochat (conseillère d'état genevoise) s'est entretenue jeudi avec des experts de la sécurité co-responsables de la diminution de la criminalité à New York. Les cambriolages et les actes de violence - qui ont également touché les cercles diplomatiques - perpétrés dans la ville suisse du bout du lac ont en revanche défrayé la chronique ces derniers mois.

ats | 16.09.2011 | 05:55
Mme Rochat s'est entretenue jeudi avec des experts de la sécurité co-responsables de la diminution de la criminalité à New York.
Les cambriolages et les actes de violence - qui ont également touché les cercles diplomatiques - perpétrés dans la ville suisse du bout du lac ont en revanche défrayé la chronique ces derniers mois.
"Bien qu'on ne puisse pas comparer directement Genève et New York", des éléments de lutte contre la criminalité pourraient être appliqués également dans la cité lémanique, a estimé la magistrate devant les médias après avoir rencontré des collaborateurs de l'ancien maire de New York Rudolf Giuliani.
Ce dernier avait, dans les années 90, métamorphosé la métropole américaine: d'un lieu de perdition, celle-ci est devenue l'une des grandes villes les plus sures.
Isabel Rochat s'est notamment montrée impressionnée par "la théorie du carreau brisé", chère à Rudolf Giuliani: un quartier où un carreau cassé ne serait pas réparé verrait bientôt d'autres vitres dans le même état. La mauvaise réputation découlant de cette situation se refléterait dans le quartier tout entier. L'enseignement pour les autorités: la nécessité de porter attention à la vie d'un quartier.
La Genevoise est favorable à une présence policière accrue dans son canton. Mais ce seul facteur ne suffirait pas à résoudre le problème. "Il faut être deux pour danser le tango: la population doit respecter les gardiens de la loi et travailler avec eux", dit-elle.
Pour cela, il faut réorganiser la police de telle façon que, comme à New York, elle soit ancrée dans la population et que celle-ci l'utilise. "Il faut une sorte de police communale, que les gens connaissent", ajoute Isabel Rochat.
La police doit d'un côté s'engager fermement et de l'autre respecter clairement les droits humains et ne pas susciter de crainte, a également estimé la conseillère d'Etat.

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