MANHATTAN

MANHATTAN
L'actualité de la ville de New-York en 2011

vendredi 7 octobre 2011

SOCCER

Henry marque avec New-York et se rapproche des play-offs


En inscrivant un nouveau but lors de la victoire des New-York Red Bulls face à Los Angeles, Thierry Henry a permis à son équipe de rapprocher un peu plus des play-offs de la MLS.
Thierry Henry - New York Red Bulls © Mike Cassese / Reuters
Alors que l'Equipe de France se trouve en pénurie d'attaquants à cause de nombreuses blessures, l'ancienne gloire des Bleus Thierry Henry se porte à merveille outre-Atlantique.


Henry bat Beckham
Les Red Bulls de Thierry Henry se sont imposés mardi lors du choc face au Los Angeles Galaxy de David Beckham. New-York a ouvert le score par Luke Rodgers à la 31e, avant que le Français ne permette à son équipe de prendre le large et de l'emporter 2-0.


Meilleur buteur de la MLS
Avec ce but, Thierry Henry a inscrit sa 14e réalisation de la saison, ce qui fait de l'ancien international le meilleur buteur de la Major League Soccer (MLS), à égalité avec De Rosario, le joueur de Washington.


New-York presque en play-offs
A noter que cette importante victoire permet aux New-York Red Bulls d'être pour l'instant qualifiés pour les play-offs, à deux journées de la fin de la saison régulière. Les équipes de Portland et Washington menacent toutefois les New-yorkais, avec un et deux matches de plus à jouer.

En tout cas, Thierry Henry semble avoir trouvé le parfait endroit pour terminer sa carrière en beauté.
Publié le 05 octobre 2011 à 11:46 par Laurent TITY

MARATHON

Marathon de New York : Ce sera sans Edna Kiplagat

Marathon de New York : Ce sera sans Edna Kiplagat, ATHLETSME / MARATHON DE NEW YORK, Athlétisme 

La championne du monde kényane, Edna Kiplagat, a déclaré forfait pour le marathon de New York le 6 novembre prochain.

Pas de doublé pour Edna Kiplagat. Vainqueur du marathon de New York l’an dernier, la championne du monde kényane de 32 ans a du déclarer forfait pour l’édition 2011  programmée le 6 novembre prochain. Elle souffre toujours d’une blessure au dos contractée lors des derniers championnats du monde à Daegu.
Rédigé par Rédaction Sport365

L'AUTRE POMME




NEW YORK - Apple a perdu son étoile avec Steve Jobs, artisan de son succès spectaculaire, mais la plupart des analystes estiment que la culture qu'il y a créée et l'avance prise par le groupe sous sa houlette lui survivront.
"Steve était une personnalité trop forte et un homme d'affaires trop extraordinaire pour qu'il ne soit pas regretté", résume Van Baker, du cabinet Gartner.
"Mais la machine ne va pas s'arrêter. De nombreuses qualités de Steve sont gravées dans la culture d'Apple", précise-t-il à l'AFP.
La tâche s'annonce titanesque pour Tim Cook, désormais aux commandes de la marque à la pomme, pour succéder à l'homme charismatique qui avait cofondé la société dans un garage en 1976 pour en faire cette année le premier groupe du monde par sa capitalisation boursière.
Selon les analystes financiers, les ventes du groupe californien devraient dépasser les 100 milliards de dollars sur son exercice actuel, qui s'est achevé fin septembre.
Steve Jobs était connu pour s'impliquer dans tous les détails de la conception de ses produits à succès, qui ont de l'avis général bouleversé l'informatique, de l'ordinateur Mac à la tablette iPad.
"Apple est son héritage comme Disney est celui de Walt Disney et GE celui de Thomas Edison. La culture d'innovation, de penser différemment, de la prise de risque va survivre", estime Shaw Wu, analyste de Sterne, Agee & Leach.
"Le défi et l'opportunité qui se présentent pour Apple, ce sera de maintenir cette culture. La bonne nouvelle, c'est que Steve a mis en place une équipe solide", ajoute-t-il.
Pour les experts, si la poursuite du succès des appareils existants fait peu de doute, la question en suspens porte sur sa capacité à lancer de nouveaux best-sellers, capables d'attirer les foules dans ses "Apple Store" aux quatre coins de la planète.
D'autant que la concurrence se fait de plus en plus féroce, que ce soit avec les téléphones fonctionnant sous le système Android de Google ou les tablettes lancées par tous les grands noms de l'informatique.
Les investisseurs semblaient confiants: l'action du géant informatique, qui pèse environ 350 milliards de dollars en Bourse, montait de 0,60% à 380,54 dollars jeudi vers 14H45 GMT à Wall Street.
En congés maladie depuis janvier, Steve Jobs avait démissionné le 24 août dernier, passant les rênes officiellement à son numéro deux Tim Cook, employé d'Apple depuis 1998. Ce dernier travaillait depuis des années pour délocaliser les usines, coordonner la distribution et s'assurer que les produits frappés de la pomme ne croupissaient pas dans des entrepôts.
"Même si la passion, la créativité et l'oeil acéré de Steve Jobs pour capter les goûts des consommateurs vont manquer, nous pensons qu'avec l'équipe dirigeante d'Apple, il a bâti une base de talent sans équivalent et une culture d'entreprise qui posent les bases du succès et de l'innovation à l'avenir", commente Michael Walkley, de Canaccord.
Tim Cook a subi mardi son baptême du feu avec la présentation de la nouvelle génération du téléphone multifonctions iPhone, une prestation jugée terne par certains observateurs, habitués aux shows menés par Steve Jobs.
"Avec Jobs, on serait parti en pensant que l'iPhone 4S était meilleur qu'il ne l'est. Dans ce cas, les gens sont partis en se disant qu'il était moins bien qu'il ne l'est", estime Rob Enderle, analyste indépendant, pour qui Apple a perdu de sa "magie".
Au cours de la présentation, Tim Cook s'est mis relativement en retrait, après avoir énuméré les succès déjà accomplis, laissant le directeur marketing Phil Schiller expliquer les fonctions du nouveau téléphone.
"En fin de compte, les gens n'achètent pas les produits en raison de Steve Jobs, mais pour ce que ces produits peuvent faire pour eux", tempère Tim Bajarin, de Creative Strategies.
© 2011 AFP

SOCIAL

New York : deux mille personnes à la manifestation anti-Wall Street

LEMONDE.FR avec AFP | 05.10.11 | 23h02

"Anéantissons la cupidité de Wall Street avant qu'elle n'anéantisse le monde", figurait parmi les slogans des manifestants.
"Anéantissons la cupidité de Wall Street avant qu'elle n'anéantisse le monde", figurait parmi les slogans des manifestants.AP/Seth Wenig

Deux mille personnes environ défilaient à New York, mercredi 5 octobre, dans l'après-midi, en direction du quartier financier de Wall Street, dans le cadre du mouvement Occupons Wall Street, qui dure depuis plus de quinze jours dans la ville.

"Mettons fin à la banque centrale !" "Quand les riches volent les pauvres, ils appellent ça les affaires, quand les pauvres se défendent, ils appellent ça de la violence." "Anéantissons la cupidité de Wall Street avant qu'elle n'anéantisse le monde", figuraient parmi les slogans des manifestants.
"CUPIDITÉ DE WALL STREET"
Dans une atmosphère étudiante et bon enfant, certains des manifestants dénoncent la "cupidité de Wall Street", d'autres le réchauffement climatique, d'autres encore les violences policières. Le mouvement s'appuie sur les réseaux sociaux pour diffuser son message.
Le mouvement se présente comme "un mouvement de résistance sans leader" et non-violent. "Nous sommes les 99 % qui ne tolérerons pas plus longtemps la cupidité et la corruption des (autres) 1 %", affirment-ils. Ces manifestants étaient soutenus mercredi par plusieurs organisations syndicales, groupes locaux et élus démocrates.
La mobilisation anti-Wall Street dure depuis le 17 septembre et a été renforcée après la brève interpellation de près de sept cents manifestants le week-end dernier. Occupons Wall Street a commencé à faire des émules, notamment à Boston, Chicago ou Washington.

mardi 4 octobre 2011

SOCIAL

A New York, le mouvement des "indignés" prend de l'ampleur

La plupart des 700 personnes arrêtées samedi à New York pour avoir bloqué la circulation sur le pont de Brooklyn au cours d'une manifestation contre les effets de la crise économique ont été libérées dimanche alors que le mouvement "anti-Wall Street" prenait de l'ampleur
S'inspirant à la fois des "indignés" espagnols et des révoltes du "printemps arabe", le mouvement "Occupons Wall Street" a été lancé à la mi-septembre.



Depuis, plusieurs centaines de personnes se rassemblent chaque jour devant la Bourse de New York, sur Wall Street, à l'extrême sud de Manhattan.
"Notre nation, notre espèce et notre monde sont en crise. Les Etats-Unis ont un rôle important à jouer pour trouver une solution mais nous ne pouvons plus nous permettre de laisser la cupidité du capitalisme et des politiques corrompus définir la politique de notre pays", dit le manifeste du mouvement.
Samedi, la mobilisation a pris un nouveau tour. Plus de 700 personnes qui ont bloqué la circulation sur le pont de Brooklyn ont été interpellées, selon la police de New York, provoquant un fort soutien sur internet et une publicité sans précédent pour le mouvement.
Seule "une minorité" de ces manifestants se trouvait encore derrière les barreaux dimanche, a indiqué à l'AFP un porte-parole de la police de New York. La plupart ont été libérés après avoir l'objet de citations à comparaître pour trouble à l'ordre public, selon la même source.
La manifestation avait débuté dans l'après-midi dans le quartier de la finance, où campent depuis deux semaines les militants. Des centaines de personnes s'étaient ensuite dirigées vers le pont de Brooklyn, selon la police qui a précisé que la majorité des manifestants étaient restés sur le trottoir, sans incident.
Des manifestants arboraient des pancartes écrites à la main incitant à "en finir avec la Fed", la Réserve fédérale, ou s'en prenant à Goldman Sachs, grande banque d'investissement new-yorkaise mise en cause pour son rôle dans la crise des prêts hypothécaires à risque ("subprime") qui a dégénéré en crise économique générale en 2008.
Des pancartes reprenaient aussi ce qui est devenu le slogan du mouvement: "Nous sommes les 99%".
"Nous sommes de toutes les races, tous les sexes, toutes les croyances. Nous sommes la majorité. Nous sommes les 99%. Et nous ne voulons plus être silencieux", expliquent les militants sur leur site web.
Plusieurs assemblées générales devaient se tenir dimanche et un appel à manifester a été lancé pour mercredi, indique le site internet du mouvement, occupywallst.org
"Il fait beau sur occupywallstreet. Nous sommes forts", proclamait dimanche un des comptes twitter du mouvement (@occupywallstNYC) au lendemain de la vague d'arrestation très suivie sur les réseaux sociaux.
"Le mouvement Occupons Wall Street s'est intensifié et c'est un rappel bienvenu pour les Américains en colère: le Tea Party n'est pas la seule option (...) Gardons un oeil sur la place Zuccotti" où sont rassemblés les manifestants, a écrit dimanche l'éditorialiste Arianna Huffington dans une référence au mouvement ultra-conservateur qui se développe aux Etats-Unis.