MANHATTAN

MANHATTAN
L'actualité de la ville de New-York en 2011

mercredi 31 août 2011

OURAGAN SUITE

Dégâts limités à New York après le passage d'Irene

LEMONDE.FR 

Un taxi new-yorkais sous l'eau, dimanche 28 août dans le West Side de Manhattan.
Un taxi new-yorkais sous l'eau, dimanche 28 août dans le West Side de Manhattan.AP/Peter Morgan


New York, envoyé spécial - Les rues et les habitants de New York ont été largement épargnés par le passage de l’ouragan Irene, dimanche 28 août, après deux jours de préparatifs et d’attente fiévreux. Depuis vendredi soir, la Grosse Pomme s’était progressivement transformée en ville fantôme, à l’approche d’un ouragan vaste de 820 km, avec des vents de 150 km/h.
La ville regagnait un semblant d’animation dimanche en fin de journée. Elle n’aura pas connu les vagues d’un à deux mètres de haut dans Wall Street, comme le redoutait National Hurricane Center (NHC). Irene, qui a fait au moins dix-huit morts depuis son arrivée aux Etats-Unis, le 25 août, a baissé en intensité alors que l’œil du cyclone atteignait Manhattan dimanche matin tôt. L’ouragan avait évolué en tempête tropicale dans l'après-midi, laissant filtrer à travers la bruine un semblant de soleil au-dessus des grues du chantier du World Trade Center.
Dès dimanche soir, la mairie faisait ses comptes : 650 arbres endommagés, quelque 62 000 foyers privés d’électricité dans la ville, mais plus de 750 000 dans l’Etat de New York, où la périphérie a été plus durement touchée. Selon le gouverneur de New York, Andrew M. Cuomo, il faudra une semaine entière pour rétablir l’ensemble des lignes. Les trois principaux aéroports de la ville devaient rouvrir lundi. Leur fermeture samedi a provoqué l'annulation de quelque 10 000 vols durant le week-end.

Selon le gouverneur du New Jersey, Chris Christie, la somme pourrait s'élever à plusieurs "dizaines de milliards de dollars". Selon une première évaluation du cabinet spécialisé Kinetic Analysis Corporation, le passage de l'ouragan pourrait coûter jusqu'à 7 milliards de dollars aux assureurs américains, dans l'ensemble des Etats-Unis. L'ouragan se classerait alors parmi les dix catastrophes les plus coûteuses de l'histoire du pays.

“JE REPRENDRAIS LES MÊME DÉCISIONS, SANS HÉSITER”
Avant même le passage d'Irene, les habitants de New York avaient vidé de nombreux commerces de denrées de première nécessité – eau, aliments en boîte, bougies et lampes-torches, que des vendeurs de rue avisés revendaient le lendemain pour 50 dollars dans le quartier à la mode de Williamsburg.
Le maire de New York, Michael Bloomberg, a fermement défendu les mesures drastiques mises en place à l’approche de l’ouragan, notamment l’évacuation obligatoire de 370 000 personnes des zones inondables et la fermeture de l’ensemble des transports de la ville.  “Je reprendrais les même décisions, sans hésiter si c’était à refaire, disait-il, nous n’allons pas prendre le moindre risque avec la vie des gens." Pour l’heure, Irene a entraîné l'évacuation de près de deux millions de personnes sur la côte est des Etats-Unis. Le président Barack Obama a salué une mobilisation "exemplaire" pour en limiter les effets, mais a précisé qu'il faudrait "des semaines pour s'en remettre".


La 6e Avenue à New York, dimanche 28 août en fin de journée.
La 6e Avenue à New York, dimanche 28 août en fin de journée.AP/Mike Groll


A New York, les évacués ont officiellement pu commencer à rentrer chez eux dans l'après-midi de dimanche. Dans l’abri d’urgence du quartier de Chinatown, où quelque 600 personnes ont passé la nuit sur des matelas pliants, de petits groupes s’agglutinaient encore autour des télévisions, un couple de retraités ignorant si la tempête était bien passée – elle resterait sur la ville jusqu’en fin de journée – et craignant de rentrer dans leur immeuble sans électricité.
A Red Hook, un ancien quartier de docks de Brooklyn classé zone inondable, certains commerçants rouvraient même leur boutique, espérant rattraper le manque à gagner du week-end, pendant que d’autres pompaient jusqu’à 60 cm d’eau dans leur cave. Sur un terrain de football synthétique désert, trois petites filles blondes peinaient à retenir un cerf-volant dans les rafales encore violentes. Leur père, Eduardo Ladelle, estimait que la ville avait réagi avec rigueur à l’approche de l’ouragan pour faire oublier les errances de Noël dernier, lorsqu’une tempête de neige avait paralysé une partie des services publics pendant plusieurs semaines.

Louis Imbert

vendredi 26 août 2011

CLIMAT

 

Irène se dirige vers New York


Irène se rapproche des États-Unis. L'ouragan, qui a déjà fait 5 morts dans les îles alentours, devrait toucher New York en fin de week-end. Les premières évacuations ont eu lieu.
L'ouragan Irène menace la côte Est des USA
L'ouragan Irène menace la côte Est des USA SIPA
New York est décidemment au coeur de l'actualité cette semaine. Après l'épilogue de l'affaire DSK et le séisme, qui n'a pas fait de victime, voilà qu'un autre phénomène naturel menace la ville américaine. L'ouragan Irène est en effet en route pour la côte Est des États-Unis. Il devrait arriver ce week-end. De la Caroline du Nord à Cape Cod, dans le Massachusetts, plus de 50 millions de personnes pourraient se trouver sur la trajectoire de l'ouragan et des évacuations sont en cours ou ont été ordonnées.
« Nous ne sommes pas inquiets et nous savons que toutes les dispositions sont prises. L'évacuation est une mesure préventive et je suis certaine que tout va bien se passer » explique Marie-Anne, une jeune française qui travaille à New York. Etats, municipalités, ports, industries, raffineries pétrolières et centrales nucléaires ont tous activé leurs plans d'urgence tandis que les habitants constituent des réserves d'eau et de nourriture et s'emploient à protéger leurs habitations, leurs véhicules ou leurs bateaux. L'US Navy a envoyé au large les navires de sa Deuxième Flotte basés en Virginie afin d'affronter la tempête en mer. « Nos bateaux supportent mieux les tempêtes de cette intensité quand ils naviguent » a expliqué le commandant de la IIe flotte, le vice-amiral Daniel Holloway. « Que les navires soient en mer permet aussi de les rendre disponibles en cas de besoin ».

Des morts dans les îles

Après avoir atteint la Caroline du Nord, Irene devrait faiblir et passer en catégorie 2 mais rester suffisamment puissant, avec des vents supérieurs à 150 km/h, pour menacer des villes du Delaware, du Maryland et de Virginie dimanche avant de se diriger vers New York lundi. Irene pourrait suivre la même trajectoire que Gloria en 1985, un ouragan de troisième catégorie qui avait touché les Outer Banks, une bande côtière en Caroline du Nord, avant de balayer Long Island à New York puis la Nouvelle-Angleterre. Michael Bloomberg, le maire de New York, a déclaré que sa ville, la plus peuplée des Etats-Unis, s'apprêtait à subir dès dimanche des inondations et des conditions dignes au moins d'une tempête tropicale. Il a invité les personnes habitant des zones exposées aux risques à se mettre à l'abri dès vendredi car le système de transport public de New York, qui véhicule huit millions de passagers chaque jour, pourrait devoir être fermé samedi en cas d'inondations ou de vents violents. De nombreux New-Yorkais ne disposent pas de voiture.

Jusqu'à présent, Irène a fait au moins cinq morts, en Haïti, en République dominicaine et dans le territoire américain de Porto Rico, où les dégâts se montent à plus de 500 millions de dollars, selon le gouverneur Luis Fortuno. Dans l'archipel des Bahamas, les habitants constataient jeudi la destruction causée par Irène, premier ouragan majeur de la saison en Atlantique. De puissantes bourrasques ont arraché des toits, couché des poteaux électriques et détruit des habitations.

FRANCE SOIR

mardi 23 août 2011

GEO

États-Unis : La terre a tremblé à Washington et New York


Un séisme de magnitude 5,9 s'est produit ce mardi à 134 km de Washington. Dans la capitale du pays et à New York, de nombreux bâtiments ont été évacués.

Un séisme de magnitude 5,9 a eu lieu à Washington

La terre tremble : des personnes paniquées se précipitent dans les rues. Ces scènes n'ont pas lieu au Japon mais sur la côte Est des États-Unis. Un séisme inhabituel de magnitude de 5,9 a été ressenti  à New York et à Washington ce mardi. Le Capitole, qui abrite le Sénat et la Chambre des représentants, le Pentagone et de nombreux autres bâtiments ont été évacués. A 18h45 GMT, aucune victime n'était à déplorer. L'épicentre du séisme se situe à 54 km de la capitale de l'état de Virginie : Richmond. A Washington, hormis la rupture d'une canalisation d'eau, aucun dégât n'a été signalé. Même le réseau du métro a continué de fonctionner, et ce malgré les quelques secousses ressenties par les passagers. «  La première chose que je me suis dit, c'est j'espère que c'est pas une bombe ou un avion. Mais la secousse était constante et a duré trop longtemps », a témoigné Jim Garamone, un salarié du ministère de la Défense.  A New York, des milliers de personnes ont investi les rues. Les bâtiments du quartier du palais de justice, au sud de Manhattan, ont été évacuées. Selon les journalistes de l'AFP présents sur place, les New-Yorkais ont gardé leur calme.  « J'ai vu mon café trembler dans ma tasse mais je n'ai tilté. Je venais juste de faire un don du sang alors je me suis dit que je n'avais pas retrouvé mon équilibre », raconte à l'AFP Juan Ramos, un employé de bureau. Selon CNN, certains aéroports ont suspendu leurs vols.

Le séisme le plus puissant enregistré en Virginie depuis 1987

Ce séisme est le plus puissant jamais enregistré en Virginie depuis le 5 mai 1897. À l'époque, le tremblement de terre avait été ressenti de l'État de Géorgie à celui de Pennsylvanie. De nombreux murs de maisons de pierres s'étaient effondrés dans les villages proches de l'épicentre. Des répliques avaient été ressenties durant une semaine. Selon l'U.S. Geological survey, qui surveille l'activité sismique du pays, les séismes enregistrés sur la côte Est peuvent être ressentis dix fois plus loin que l'épicentre. Mais comparé à ceux de la côte Ouest, ils sont nettement moins puissants. 

lundi 22 août 2011

TENNIS

Federer et Nadal partent à New-York sans lauriers ni couronnes.

Le premier s’y est est imposé cinq fois, le second en détient le titre. Pourtant ni Roger Federer ni Rafael Nadal ne poseront la semaine prochaine leurs sacs dans les vestiaires du Stadium Arthur Ashe à Flushing Meadows, dans un état d’esprit bien serein.
Entre Montréal et Cincinnati, la paire de Masters 1000 censée déposer l’élite mondiale bien rôdée à New-York, Federer a gagné trois matchs et Nadal deux. Ni l'unFed Reuters.jpg ni l'autre n’a disputé ne serait-ce qu’une demi-finale. Et si l’Espagnol a toujours eu tendance à s’essouffler à ce moment de la saison et que le ciment Américain ne lui a qu’exceptionnellement réussi, le Suisse en revanche, avait pris l’habitude d’accumuler les succès. L’été Américain avait été le moment de sa renaissance en 2010, avec une finale au Canada et une victoire à Cincinnati. Au total il faut remonter à la désastreuse campagne 2008 pour trouver pire que 2011. Sauf que dans la foulée, le félin bâlois s’était imposé à l’US Open. « La semaine dernière, ce n’était pas terrible, mais cette semaine, je me sentais beaucoup mieux», assure Federer, adepte inébranlable de la pensée positive.
Pour Nadal l’affaire se présente encore plus mal. Convalescent d’un pied douloureux Nadal Reuters.jpgdepuis son match contre Juan Martin Del Potro à Wimbledon, le Majorquin a touché une assiette brûlante dans un restaurant à Cincinnati cette semaine et souffre de brûlures à la main droite qui l’obligent à jouer avec de gros pansements à deux doigts. « J’espère que ce sera guéri pour New-York », avançait-il après sa défaite contre Mardy Fish en Ohio Je dois être agressif, me déplacer plus vite. Je dois mettre plus d’intensité et faire moins de fautes ». Vaste programme. Il dispose d’une petite semaine pour adopter la bonne attitude, alors que Tonton Toni a promis de le faire bosser dur.

samedi 20 août 2011

MUSIQUE

UNE SALLE DE 2000 PERSONNES

Beyoncé en toute intimité à New York

Marie-Joëlle Parent
19-08-2011 | 15h54
 
Une salle de 2000 personnes - Beyoncé en toute intimité à New York
 
NEW YORK - Beyoncé remplit des stades à travers le monde, elle vient de se produire devant 175 000 personnes au festival de Glastonbury, en Angleterre; il n'est donc pas étonnant que les billets de sa série de concerts intimes à New York se soient envolés en quelques heures, le premier en 22 secondes.
J'ai assisté à l'avant-dernier concert de cette série de quatre, jeudi soir. La file d'admirateurs entourait littéralement un bloc entier de Midtown, autour du Roseland Ballroom. Quand on s'appelle Beyoncé, une salle de 2000 personnes signifie un concert intime. Elle a offert un spectacle sans artifices, sans changement de costumes, que sa voix, son charisme et ses chansons. Elle était accompagnée d'un orchestre de 20 musiciennes (cuivres, cordes, harpe) habillées en maillot de plumes, comme dans l'armée de femmes de sa vidéo Run the World (Girls).
Au balcon, plusieurs vedettes étaient présentes, dont Jay-Z, Frank Ocean (de Odd Future), Maxwell, Duffy, Dream, Ne-Yo, Kelly Rowland, Jennifer Hudson et Usher. Le public aura attendu deux heures son arrivée sur scène. Ils ont été divertis entre-temps par Lady Gaga qui est débarquée sous un immense chapeau noir, arrivant des studios de MTV. En un instant, une marée de téléphones intelligents a pointé vers le balcon.
Cette série de concerts a été annoncée à la dernière minute. C'est assurément dans l'espoir de mousser les ventes de son nouvel album, 4, qui est présentement numéro 7 sur le palmarès Billboard avec tout juste 500 000 albums vendus, nettement plus bas que ses trois précédents albums.
Maintenant que son père n'est plus son gérant, Beyoncé tient entièrement les rênes de sa carrière et a pris un tournant plus expérimental, plus risqué avec cet album constitué d'une majorité de balades aux sonorités des années 80. On sent les influences de Fela Kuti, Michael Jackson, Stevie Wonder et Lauryn Hill. C'est d'ailleurs le principal commentaire des critiques, qui se demandent où sont les « hits » accrocheurs auxquels elle nous a habitués.
C'est sans doute pourquoi elle a décidé de débuter sa performance par un medley de ses meilleures chansons avec Destiny's Child, comme No No No, Say my name, Bootylicious, Bug A Boo, Bills, Bills, Bills, Survivor, mais aussi de ses débuts d'artiste solo comme Crazy in Love et Single Ladies. On avait remis aux spectateurs une bague lumineuse pour amplifier l'effet.
Elle a ouvert le spectacle avec la chanson de Michael Jackson I Wanna Be Where You Are, citant le défunt roi de la pop comme sa plus grande influence. Par ailleurs, cette semaine dans une entrevue radio, son mari Jay-Z a comparé Beyoncé à rien de moins que la réincarnation de Michael Jackson.
Entre chaque chanson elle raconte des anecdotes de son parcours avec une candeur étonnante. Le « beat » accrocheur de la chanson Bootylicious lui est venu dans un vol vers le Japon. « Je mangeais beaucoup à l'époque et j'avais pris quelques kilos! », a-t-elle confié.
Elle a ensuite enchaîné avec les nouvelles chansons de l'album, comme Love on Top, inspiré des Jackson 5. « Quoi faire après avoir gagné 16 prix Grammy, a-t-elle demandé. Peu importe ce qui vous rend heureux ».
Le moment fort du spectacle demeure la chanson 1+1. Assise sur le piano blanc, sa voix vole en écho, plus puissante à chaque refrain. Un frisson a parcouru la foule.
Après 90 minutes ininterrompues d'une performance électrisante, elle est repartie, perchée sur des talons vertigineux Stuart Weitzman, laissant son public complètement sous le charme.
Pour voir un extrait vidéo du spectacle et d'autres photos, visitez mon blogue à l’adresse http://blogs.canoe.ca/ent/author/mariejoelle.parent/.

vendredi 19 août 2011

MODE

Londres ravit le titre de capitale mondiale de la mode à New York

Kate Middleton dans sa robe Alexander McQueen le jour de son mariage avec le prince William ( )
17.08.2011, 19h32
Selon un sondage mené sur Internet par Global Language Monitor, la capitale britannique met fin au règne de New York grâce à l'association de la princesse Kate et d'Alexander McQueen.

Ce classement, établi à partir du nombre de références sur Internet, avait été largement dominé par New York ces dernières années, mais 2011 semble marquer la fin de l'ère "Sex and the City", pour laisser la place au style royal de la duchesse de Cambridge et de sa robe de mariée signée Alexander McQueen.

"Nous voyons l'impact que deux authentiques stars des médias, la princesse Kate et Alexander McQueen, peuvent avoir sur un classement mondial. Nos chiffres montrent que leur présence a donné l'avantage à Londres sur New York", affirme Bekka Payack, correspondante mode à Manhattan de Global Language Monitor.
Londres et New York sont suivies de Paris, Milan, Los Angeles et Hong Kong. Les villes de Barcelone, Singapour, Tokyo et Berlin figurent aussi dans le top10.
Classement intégral sur: languagemonitor.com.

jeudi 18 août 2011

LOYER A NYC

Vivre à Paris coûte plus cher qu'à Londres ou New York

17-08-11 à 16:16 par la rédaction de Challenges.fr
UBS vient de publier la dernière édition de son classement "Prix et salaires - Pouvoir d'achat à travers le monde". Une étude qui remet en cause bien des idées reçues.
 (c) Sipa (c) Sipa
Réagir
Face à la flambée des prix de l'immobilier, de ceux à la pompe, à une hausse des prix à la consommation supérieur à celle de l'indice du salaire mensuel de base, les Parisiens peuvent, à bon droit, se demander s'ils ne vivent pas dans une des villes les plus chères du monde. Qu'ils se rassurent, la capitale française occupe "seulement" la 12e position de la dernière édition d'un classement effectué par UBS sur les "Prix et salaires – Pouvoir d'achat à travers le monde". Pour établir ce classement, la banque a imaginé un panier comprenant 122 biens et services (sans le loyer), dans 73 villes du monde.
Oslo, Zurich et Genève constituent le trio de tête de ce nouveau classement. Ces villes sont suivies de Copenhague qui perd une place par rapport à la précédente édition, puis Stockholm et Tokyo.

Paris recule, salaire et pouvoir d'achat en berne

 Dans ce classement, la base 100 est attribuée à la ville de Zurich. Oslo la dépasse d'une courte tête, avec un indice de 103. Genève, 3e cité de la liste, a un indice de 98,5 points. Concernant l'Hexagone, Paris est plus chère que New York et Londres, avec un indice de 74,8, contre 74,1 pour la ville de la cote Est américaine et 73,9 pour la capitale britannique. Dans la précédente édition, Paris occupait le 9e rang et était devancé par New York. De manière général, UBS relève un recul général des villes américaines qui se justifie notamment par la dépréciation du dollar par rapport aux autres devises.

Concernant le niveau des salaires, Zurich se retrouve en tête avec l'indice 100, devant Genève, Copenhague, Sydney et Stockholm. Paris occupe la 24e position du classement, avec un indice de 51,1 points, ce qui correspond à des salaires deux fois moins élevés qu'en Suisse. Selon ce classement, le niveau des salaires à Lyon a rejoint celui de Paris, puisque la capitale des Gaules se retrouve juste derrière, au 25e rang.

Le pouvoir d'achat des habitants de la capitale suisse est également supérieur aux autres grâce aux salaires élevés. "Les personnes qui travaillent à Zurich sont celles qui peuvent s'offrir le plus de choses dans le pays par rapport aux autres villes étudiées" relève l'étude. Lyon dépasse toujours Paris en termes de pouvoir d'achat, au 22e rang contre le 28e pour la capitale. Question niveau des salaires, Lyon talonne désormais Paris, en se retrouvant au 25e rang.
De quoi donner des idées? 

mardi 16 août 2011

loisirs

Des vélos en libre-service, décorés par les plus grands designers, vont sillonner New York



La plus grande entreprise new-yorkaise de vélos s'est associée aux designers les plus en vue pour offrir un service de partage atypique en septembre. Mis en place par The Fashion Center dans le cadre de la New York Fashion Week (du 8 au 15 septembre), "Tour De Fashion" (en français dans le texte, mode oblige) mettra à disposition trente vélos peints à la main, de la marque Bowery Lane Bicycles, dans les rues de la ville, afin que les fashionistas puissent faire un peu d'exercice entre deux défilés.

Ce projet s'est payé le luxe de recruter de grands noms de la mode pour décorer ces vélos uniques, à savoir Diane von Furstenberg, Betsey Johnson, Isaac Mizrahi, Nicole Miller, Patricia Underwood, Elie Tahari, Nanette Lepore, Rebecca Minkoff, Carlos Falchi, Doo.Ri Chung, Rebecca Taylor ou encore Prabal Gurung.
Selon le blog The Garment Girls, rédigé par trois stagiaires du Fashion Center, les vélos ont été livrés aux créateurs et sont en train d'être personnalisés.
Ils seront accompagnés d'un plan des pistes cyclables de la ville et pourront être loués gratuitement sur Broadway Plaza, les utilisateurs devant tout de même laisser une caution.
Une fois la fashion week terminée, les vélos seront vendus aux enchères au profit d'un programme de jeunes talents du Council of Fashion Designers of America.
Plus d'infos : fashioncenter.com/neighborhood/tour-de-fashion
Relaxnews

La plus grande entreprise new-yorkaise de vélos s'est associée aux designers les plus en vue pour offrir un service de partage atypique en septembre. Mis en place par The Fashion Center dans le cadre de la New York Fashion Week (du 8 au 15 septembre), "Tour De Fashion" (en français dans le texte, mode oblige) mettra à disposition trente vélos peints à la main, de la marque Bowery Lane Bicycles, dans les rues de la ville, afin que les fashionistas puissent faire un peu d'exercice entre deux défilés.

Ce projet s'est payé le luxe de recruter de grands noms de la mode pour décorer ces vélos uniques, à savoir Diane von Furstenberg, Betsey Johnson, Isaac Mizrahi, Nicole Miller, Patricia Underwood, Elie Tahari, Nanette Lepore, Rebecca Minkoff, Carlos Falchi, Doo.Ri Chung, Rebecca Taylor ou encore Prabal Gurung.
Selon le blog The Garment Girls, rédigé par trois stagiaires du Fashion Center, les vélos ont été livrés aux créateurs et sont en train d'être personnalisés.
Ils seront accompagnés d'un plan des pistes cyclables de la ville et pourront être loués gratuitement sur Broadway Plaza, les utilisateurs devant tout de même laisser une caution.
Une fois la fashion week terminée, les vélos seront vendus aux enchères au profit d'un programme de jeunes talents du Council of Fashion Designers of America.
Plus d'infos : fashioncenter.com/neighborhood/tour-de-fashion
Relaxnews

ECONOMIE

L'État de New York en récession?
Olivier Schmouker . les affaires.com . 15-08-2011
chapeau Des sous-indices de l'«Empire State Index» sont au plus bas. Photo : DR.
L'indice d'activité manufacturière régionale "Empire State" de la Réserve fédérale de New York est ressorti à -7,7 points pour le mois d'août. Et ce, alors que la plupart des analystes américains avaient tablé sur un chiffre de +0,5 point. Il s’agit là de la troisième baisse consécutive de cet indice, ce qui correspond à une récession technique de l’activité manufacturière dans l’État.

Le sous-indice des nouvelles commandes a reculé de 7,8 points en août, tandis que celui des livraisons a, lui, crû de 3 points. Les sous-indices des prix ont continué de se contracter, celui des prix payés dévissant de 15 points, à 28,3 points, et celui des prix reçus, de 3 points, à 2,2 points.

Et pour l’avenir? Les indices prévisionnels se sont «significativement affaiblis», d’après les analystes de la Fed. Le sous-indice des conditions futures générales d'activité à plongé de 24 points, pour ressortir à 8,7 points, soit son plus bas niveau depuis février 2009. Et les sous-indices "futures" des nouvelles commandes et livraisons, bien que positifs, ont chuté à des niveaux proches de leurs planchers historiques, soit ceux de septembre 2001.

lundi 15 août 2011

DELINQUANCE

L’arrivée d’un "superflic américain" fait grincer des dents les bobbies
Après les émeutes au Royaume-Uni, le Premier ministre David Cameron a appelé à l'aide William Bratton, un policier américain réputé pour sa stratégie de lutte contre la criminalité urbaine. Une décision critiquée par la police britannique.
Par Nicolas GERMAIN (vidéo)
Perrine MOUTERDE (texte)
 
Il a drastiquement réduit la criminalité à New York, puis à Los Angeles. Champion de la lutte contre les violences urbaines, c’est en Angleterre, où ont eu lieu la semaine dernière les pires émeutes des dernières décennies, que William Bratton est aujourd’hui appelé à la rescousse.


Syndiquer le contenuÉMEUTES AU ROYAUME-UNI : LES REPORTAGES DE FRANCE 24

Le Premier ministre britannique David Cameron a proposé vendredi à cet Américain, ancien chef de la police de New York et de Los Angeles, un poste de consultant pour aider le pays à combattre les gangs et la violence. Mais cette nomination qui suscite de sérieuses réserves au sein de la police britannique.
Une carrière de haut niveau aux États-Unis
Défini comme un "superflic américain" par les médias britanniques, William J. Bratton, 63 ans, débute sa carrière à Boston, dans les années 1970, où il devient le plus jeune n°2 du département. À New York, où il est nommé chef de la police de 1994 à 1996, il développe les fondements de sa stratégie de lutte contre les crimes urbains, qui sera ensuite reprise par de nombreux départements de police à travers les États-Unis.
Il met en œuvre la doctrine de la "tolérance zéro" prônée par le maire de l’époque, Rudolph Giuliani : les délinquants sont punis dès la moindre infraction, pour éviter qu’ils ne passent progressivement de la petite à la grande délinquance, puis au crime.
Grâce à de nouvelles ressources financières, William Bratton renforce les effectifs, embauchant des officiers mieux formés, et améliore la gestion du personnel. "Son approche consiste à inonder les rues avec des officiers immergés dans la vie quotidienne des gens, plutôt que les utiliser seulement pour réagir ou répondre à des évènements spécifiques", résume le New York Times. Son approche est payante, la criminalité commençant alors à baisser à New York.
À compter de sa nomination à la tête de la police de Los Angeles (LAPD), en 2002, la criminalité chute là aussi d’année en année. William Bratton réforme le département et met notamment fin à la culture "Robocop" qui caractérisait le LAPD : il entend faire régner l’ordre, mais en protégeant les droits des citoyens. À Los Angeles comme à New York, il met en œuvre sa règle des "trois C" : constitutionnalité, compassion et consistance.

"Enfin, nous gagnons la guerre contre le crime. Grâce à [William Bratton]", titrait le Time dans les années 1990.

Lorsqu'il quitte Los Angeles en 2009, la criminalité est à son plus bas niveau depuis des décennies et la population soutient très majoritairement la police et son chef, selon le Los Angeles Times. Le nombre de plaintes déposées à l’encontre du LAPD, d'environ 10 000 par an, avait alors drastiquement diminué. Même les organisations de défense des droits de l'Homme affirment regretter son départ. "C’est une terrible perte pour la ville", déclare alors l’Union des libertés civiles américains (ACLU), traditionnel ennemi de la police.
William J. Bratton est aujourd’hui à la tête de l’agence de sécurité privée Kroll, à New York.
Résoudre la question sociale
En Angleterre, William Bratton devra faire face à de nouvelles missions : lutter contre la violence urbaine mais aussi rétablir la réputation de la police londonienne - la Metropolitain Police, (Met) ou Scotland Yard -, vivement critiquée pour n’être parvenue à enrayer les violences qu’après quatre nuits d’émeutes. Celle-ci avait déjà été ébranlée mi-juillet par la démission de son chef, Sir Paul Stephenson - la Met étant accusée d’être impliquée dans le scandale des écoutes téléphoniques du tabloïd News of the World.
Si la nature exacte de son rôle et de son autorité n’a pas été précisée, William Bratton a défini dès samedi les grandes lignes de sa stratégie. Dans une interview à la chaîne américaine ABC, il a estimé que la police britannique devait avant tout travailler à apaiser les tensions raciales, en collaborant davantage avec les leaders communautaires. Autre piste évoquée : l'embauche d'agents issus des minorités ethniques, pour que la police reflète davantage la diversité de la population britannique.
"Les arrestations sont certainement appropriées pour les plus violents, les incorrigibles, mais tant de problèmes peuvent être réglés d'une autre façon. Ce n'est pas juste une question de maintien de l’ordre, c'est en fait une question sociale", a-t-il déclaré.
Mais le premier défi de William Bratton sera sans doute d’un autre ordre : il lui faudra d’abord se faire accepter par les policiers britanniques. Dimanche, le président de l’Association des officiers de police (Apco), Sir Hugh Orde, a de nouveau vivement critiqué la décision du Premier ministre. Sir Hugh Orde est considéré comme le très probable successeur de Sir Paul Stephenson à la tête de Scotland Yard.
Une "claque" pour la police britannique

Syndiquer le contenuANALYSE

"Je ne suis pas sûr de vouloir en savoir plus sur les gangs d’une région des États-Unis [Los Angeles, NDLR] qui en compte 400. Il me semble que si vous avez 400 gangs, c’est que vous n’avez pas été très efficace. Le style du maintien de l’ordre aux États-Unis et le niveau de violence sont fondamentalement différents des nôtres", a-t-il déclaré dans The Independent on Sunday, remettant en cause la légitimité de William Bratton.
"Si l’on compare les styles de maintien de l’ordre en Europe […], on s’apercevra que le modèle britannique est sans doute le meilleur", a-t-il ajouté. À la différence de nombre de leurs collègues de par le monde, les policiers britanniques - les "bobbies" - ne sont pas armés.
Déçus par les critiques qui ont suivi les émeutes, d’autres policiers de haut rang ont également exprimé leur scepticisme à l’idée de voir débarquer le "superflic". Ian Hanson, de la Fédération de police du Grand Manchester, a parlé de “claque”, affirmant que le Royaume-Uni n’avait pas besoin de quelqu’un qui vit à “8 000 km d’ici”. "Les Américains n’ont pas réglé les problèmes sociaux à New York. Ils ont mis les gens en prison. C’est comme ça que fonctionne la tolérance zéro. Nous n’avons pas le cœur à faire ça ici", a également critiqué l’ancien chef de Scotland Yard, John O’Connor.
William Bratton, qui a effectué de nombreux séjours au Royaume-Uni au cours des vingt dernières années, semble lui heureux de sa nouvelle mission. Début août, David Cameron a même envisagé de le nommer à la tête de Scotland Yard, avant que la ministre de l’Intérieur Theresa May indique que le poste était réservé aux Britanniques. William Bratton avait alors indiqué qu’il aurait été "honoré" de devenir le chef de la Met, le poste “le plus prestigieux, le plus complexe et le plus stimulant du monde”.

FRANCE 24

samedi 13 août 2011

TERRORISME

Al Qaïda chercherait à produire du poison, selon le NY Times

publié le 13/08/2011 à 10:20 - L'EXPRESS

Le gouvernement américain redoute qu'Al Qaïda dans la péninsule arabique (Aqpa) cherche à produire de la ricine, un poison mortel, afin de l'utiliser comme arme biologique contre les Etats-Unis, rapporte vendredi le New York Times.

Citant des responsables du renseignement et des rapports confidentiels, le journal explique que la branche yéménite d'Al Qaïda aurait tenté d'acquérir de fortes quantités de ricin commun, un arbrisseau dont on extrait la ricine.
L'intention prêtée à Aqpa serait la confection d'explosifs chargés de ricine, une poudre blanche potentiellement mortelle lorsqu'elle est inhalée ou ingérée.
Le président Barack Obama et ses conseillers en sécurité nationale ont été informés de cette menace l'an dernier et reçoivent régulièrement des mises à jour. Selon de hauts responsables de l'administration interrogés par le New York Times, rien n'indique cependant qu'une attaque soit imminente.
Le journal note que l'utilisation de la ricine comme arme est limitée par le fait que le poison est dénaturé lorsqu'il est exposé à de fortes chaleurs, comme au Yémen.
De hauts responsables expliquent que la ricine a été retenue parmi les menaces recensées après la découverte de cartouches d'imprimantes remplies d'explosifs dans une cargaison à destination de Chicago en octobre 2010.
Une équipe secrète a été constituée par le gouvernement américain, qui travaille en collaboration avec l'Arabie saoudite et ce qui reste des agences de renseignement au Yémen, en proie à un vaste mouvement de contestation depuis le mois de janvier.
Glenn Somerville, Jean-Stéphane Brosse pour le service français
Par Reuters

AFFAIRE DSK

L'affaire DSK s'invite dans la série "New York Unité Spéciale"

le 13 août 2011 à 13h41

Un épisode de la série américaine mettra en scène un puissant Italien accusé d'agression sexuelle, selon le magazine TV Guide. Une histoire inspirée par l'affaire DSK qui reste une pure fiction, précisent les producteurs.
 
DSK
DSK/Image d'archives © ABACA
 
L'image de Dominique Strauss-Kahn sortant menotté des bureaux du Special Victims Unit - l'unité spéciale pour les victimes - aurait-elle inspiré les scénaristes de la série américaine "New York Unité Spéciale", qui suit le quotidien de cette unité de la police new-yorkaise spécialisée dans les crimes sexuels ? 
Selon le magazine américain TV Guide, le premier épisode de la 13e saison, qui sera diffusé le 21 septembre sur la chaîne NBC aux Etats-Unis, mettra en scène un puissant dignitaire, joué par Franco Nero, célèbre pour son rôle dans le western spaghetti "Django", accusé de viol.
Si la production reconnaît que l'intrigue de cet épisode s'inspire des déboires de l'ancien directeur du FMI,  elle affirme que l'histoire reste une pure fiction. Le personnage principal sera ainsi italien, et non pas français.
le 13 août 2011 à 13:41

vendredi 12 août 2011

OBAMA

États-Unis / Présidentielle 2012
canoë CA

Obama à New York pour une collecte de fonds très chic



États-Unis / Présidentielle 2012 - Obama à New York pour une collecte de fonds très chic
Barack Obama 
© Jim Watson / AFP


NEW YORK - Ignorant ses adversaires républicains, Barack Obama s'est envolé pour New York jeudi pour participer à une collecte de fonds en présence de nombreuses vedettes qui pourrait rapporter à sa campagne présidentielle 2012 quelque 2,3 millions de dollars.

S'échappant brièvement de Washington et de la pire semaine de son mandat avec notamment l'annonce de la dégradation de la note de dette des États-Unis, le président s'est affiché aux côtés de l'actrice Gwyneth Paltrow, de la rédactrice en chef du magazine Vogue Anna Wintour, ou encore de la diva du R&B Alicia Keys.

L'événement était organisé au domicile d'Harvey Weinstein, célèbre producteur de films américains.

«C'est une foule en or!», a plaisanté Barack Obama devant le groupe de 50 personnes-- chacune ayant payé 35 800 dollars pour avoir le privilège de partager la soirée avec lui.

La Maison Blanche a ignoré les critiques de ses adversaires jugeant inapproprié pour le président, dans la période économique actuelle, de s'afficher avec des millionnaires à New York.

«Les Américains comprennent que notre système politique fonctionne ainsi et que les candidats doivent collecter de l'argent», a déclaré le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, ajoutant que les «membres du Congrès font la même chose tout comme les candidats à l'élection présidentielle».

Barack Obama a souligné qu'il revenait d'une visite dans le Michigan où il avait perçu une énergie grandissante à l'approche des élections, indiquant que la plupart des gens hors de Washington voyaient les politiciens de la capitale et leurs querelles partisanes comme des extra-terrestres.

«Ce qui est remarquable à observer hors de Washington est l'enthousiasme, l'énergie, l'espoir et la décence du peuple américain», a-t-il encore lancé.

Un peu plus tôt, il avait participé à une autre collecte de fonds en présence de 15 personnes, qui lui avait permis de recueillir 35 800 dollars.

La campagne de M. Obama avait annoncé le 13 juillet qu'il avait déjà amassé 86 millions de dollars au deuxième trimestre 2011, soit plus du double de l'ensemble des candidats à l'investiture républicaine.

jeudi 11 août 2011

MAIRIE NYC

Alec Baldwin songe à briguer la mairie de New York

Alec Baldwin songe à briguer la mairie de New York

Associated Press
New York

Alec Baldwin songe à briguer la mairie de New York, mais pas avant d'en avoir appris davantage sur le poste.
L'acteur de 53 ans a confié au New York Times qu'il ne se présenterait pas aux élections de 2013, notamment parce qu'il doit terminer le tournage de la présente saison de 30 Rock.
Il a ajouté qu'il discutait actuellement avec deux universités de la possibilité de s'inscrire à une maîtrise en politique et administration publique parce qu'il veut mieux comprendre les responsabilités fiscales liées à l'emploi de maire.
La vedette, dont la résidence principale est actuellement située à Amagansett dans le Long Island, a également l'intention de s'établir à New York avant de se porter candidat. Il a été propriétaire d'un appartement à Manhattan pendant 20 ans.

mercredi 10 août 2011

ECONOMIE

Bourses : jusqu'ici tout va bien

le 10 août 2011 à 07h39 , mis à jour le 10 août 2011 à 09h05
Les Bourses asiatiques ouvrent en hausse mercredi matin suivant le mouvement d'optimisme des marchés européens et de Wall Street, dopés par le maintien des taux directeurs par la Réserve Fédérale américaine.


bourses marchés financiers

Serait-ce la fin de la débâcle ? Les marchés asiatiques faisaient preuve mercredi matin de vitalité. En hausse à l'ouverture, les cours se maintenaient toujours dans la matinée, encouragés par la reprise de Wall Street la veille après les commentaires de la Fed américaine. A Tokyo, l'indice Nikkei 225 des valeurs vedettes est repassé au-dessus des 9.000 points et était en hausse de 1,15% à la mi-séance. Séoul a rebondi de 4,22% à l'ouverture (après avoir glissé de près de 10% la veille en séance), Hong Kong gagnait 3,79% et Shanghai 1,28%. Sydney, seule grande place de la région Asie-Pacifique à s'être redressée la veille (+1,2% en clôture) grâce à une chasse aux bonnes affaires, prenait 2,68% à la mi-journée

Les investisseurs échaudés doutent
Cette reprise des places asiatiques s'effectue dans le sillage du rebond spectaculaire de la Bourse de New York mardi, après plusieurs séances de lourdes pertes. Le Dow Jones a gagné près de 4%, vitalisé par les annonces de la Banque centrale américaine sur le maintien de son taux d'intérêt directeur à 0% pour encore deux ans. La Réserve fédérale a annoncé qu'elle allait garder son taux d'intérêt directeur près de zéro "au moins jusque mi-2013" et qu'elle envisageait de nouvelles mesures de relance. C'est la première fois que l'institution prend un engagement aussi précis. 
Mais, échaudés, les investisseurs s'interrogent sur la durée de ce sursaut, sur fond d'angoisse pour la croissance mondiale. "La grande question est de savoir combien de temps va durer cette reprise avant que les participants se demandent si c'est juste un rebond technique, comme c'est souvent le cas, ou si on a vraiment atteint le fond", s'interroge Ben Potter, analyste chez IG Market. "Le marché ne s'est pas encore stabilisé", enchérit Toshiyuki Kanayama, analyste chez Monex. "Nous assistons aujourd'hui à une hausse des cours suscitée par un sentiment de soulagement, mais la route de la reprise sera agitée".
Les matières premières reprennent à la hausse
Côté matières premières, les cours du pétrole, qui avaient pourtant cédés du terrain en raison des déclarations de la Fed sur les perspectives de croissance "considérablement plus lentes", se ressaisissent. Le Brent s'appréciait ainsi de 1,84 dollars à 104,41 dollars, dans les échanges de la matinée en Asie, contre moins de 100 dollars mardi.
L'or, qui a joué à plein son rôle de valeur refuge ces derniers jours, affichait une petite hausse, de 10 dollars, à 1.753,80 dollars l'once à l'ouverture, un niveau bien inférieur au pic atteint mardi (1.780,10 dollars). L'euro lui continue sa hausse face au dollar et s'échangeait mercredi matin en Asie à 1,4360 dollar mercredi, pratiquement au même cours qu'à New York la veille. Le billet vert s'est aussi affaibli face au yen, à 77,09 yens, contre 76,94 yens à New York.
TF1

lundi 8 août 2011

SPORT EXTREME

Michael Kudryk, un homme de 64 est mort lors du triathlon de New York, victime d’un malaise cardiaque. Vingt-six autres personnes ont dû être secourues dimanche.  
 
 
 
Michael Kudryk, un homme de 64 est mort lors du triathlon de New York, victime d’un malaise cardiaque. Vingt-six autres personnes ont dû être secourues dimanche.  
Considéré comme le triathlon le plus dur du monde, le triathlon de New York n’a pas failli à sa réputation. Un drame est même venu endeuiller l’édition 2011. Michael Kudryk, un homme de 64 ans a eu un malaise cardiaque lors de l’épreuve de natation dans l’Hudson River et est décédé un peu plus tard après son transport à l’hôpital dimanche. Vingt-six autres concurrents, sur les 3 000 participants, ont dû être secourus lors de l’épreuve de natation. Cette mort est la deuxième dans l’histoire du triathlon de New York. Le premier accident s’était déroulé en 2008.

MODE

La rétrospective McQueen bat des records d'affluence à New York
NEW YORK — L'imposante rétrospective consacrée à Alexander McQueen à New York, un peu plus d'un an après le suicide du créateur britannique, a déjà attiré 625.000 visiteurs à la veille de sa clôture, un record pour une exposition consacrée à la mode au Metropolitan.
La rétrospective fait partie des "20 expositions les plus populaires du musée", a déclaré Nancy Chilton, une porte-parole de la prestigieuse institution new-yorkaise.
"Elle affiche la plus importante fréquentation de toutes les expositions organisées par le Costume Institute" du Met, selon Mme Chilton.
Alexander McQueen s'est suicidé le 11 février 2010 à 40 ans après 19 ans d'une carrière époustouflante. Il aimait les mises en scène extravagantes, et les organisateurs de l'exposition ont tout mis en oeuvre pour respecter son esprit.
Des citations de cet homme talentueux et torturé émaillent les murs des salles où sont exposés quelque cent modèles et presque autant d'accessoires, dans un décor sombre tout en miroirs et en béton gris.
L'accompagnement musical évoque tantôt le bruit du vent hurlant dans la forêt la nuit, tantôt les soupirs d'un couple enlacé. Une soufflerie fait s'envoler un jupon de soie grise, les mannequins ont le visage couvert de masques de guipure, de plumes ou de casques d'escrime.

dimanche 7 août 2011

POMPIERS NYC

Les célèbres pompiers de New York accusés de racisme

Etats-Unis | Un procès qui s'est ouvert cette semaine dans la Big Apple met en cause la belle réputation des pompiers de la ville. Un groupe de pompiers noirs reproche un favoritisme pratiqué envers les pompiers blancs.

© KEYSTONE-A | Les pompiers de New York sont devenus des héros en particulier depuis le 11 septembre 2001.

AFP | 07.08.2011 | 09:54

Les pompiers de New York, véritable institution chère au coeur habitants de la ville, voient leur image ternie par des accusations de racisme portées à leur encontre lors d’un procès qui s’est ouvert cette semaine.
Déboulant dans les rues engorgées de monde de la Grosse Pomme à bord de leurs camions rouges clignotants et tonitruants, les pompiers sont plus qu’une icône à Manhattan.
Ils sont de véritables héros admirés pour leur professionnalisme et leur dévouement, en particulier depuis les attentats du 11 septembre 2001 au cours desquels 343 d’entre eux ont perdu la vie.
Pratiques racistes
Mais leur réputation est mise à mal depuis l’ouverture cette semaine d’un procès portant sur de présumées pratiques racistes, devant un tribunal fédéral de Brooklyn, un quartier du sud-est de la ville.
Un groupe de pompiers noirs baptisé "Vulcan Society" a ainsi porté plainte pour dénoncer le parti pris systématique en faveur des blancs et demander au juge Nicholas Garaufis de changer la donne.
Pour Paul Washington, le capitaine qui a lancé cette bataille judiciaire, les pompiers de New York sont dans la même situation que la police de la ville il y a quelques années et il y a "de fortes chances que ce procès soit historique".
Face à l’état-major des pompiers qui nie toute pratique raciste, les plaignants avancent des chiffres montrant que, dans cette ville multiculturelle où 25% de la population est noire et 27% hispanique, les soldats du feu ne comptent que 3,4% de Noirs et 6,7% d’Hispaniques.
Il suffit de jeter un coup d’oeil aux camions déferlant dans la ville pour constater que les visages de ces héros restent en grande majorité blancs.
Examens d'entrée faussés
Le juge Garaufis a statué l’an dernier que les examens d’entrée pour rejoindre les pompiers étaient faussés au profit des candidats blancs.
Mais les chefs des pompiers assurent que des changements sont en cours et qu’une campagne de communication visant les minorités a lieu cet été en vue des examens d’embauche de janvier prochain.
Témoignant en ouverture du procès mardi, la responsable adjointe chargée du recrutement et de la diversité, Michele Maglione, a expliqué qu’un nombre record de personnes issues des minorités pourraient passer l’examen, organisé tous les quatre ans.
Des clips faisant la promotion du métier sont ainsi diffusés sur les radios préférées des Noirs et des Hispaniques tandis que des recruteurs se rendent tous les jours dans les quartiers plus défavorisés, à l’extérieur de Manhattan, armés de prospectus.

Bien gagner sa vie

D’après Michele Maglione, les personnes intéressées par l’examen d’entrée comptent à ce stade 63% de Blancs, 20,7% d’Hispaniques, 12,9% de Noirs et 2,9% d’Asiatiques. En 2007, ces chiffres étaient respectivement de 73,1%, 15,2%, 8,3% et 2,3%. "Nous faisons tout ce que nous pouvons", a-t-elle assuré devant le juge.
Sur le terrain, les recruteurs mettent en avant le fait que le métier de pompier peut certes être dangereux, mais permet de bien gagner sa vie (100.000 dollars par an après cinq ans d’ancienneté) et de bénéficier d’une confortable retraite.
Un pompier souligne toutefois que si la grande majorité des soldats du feu sont blancs, c’est aussi parce que "le métier se transmet de génération en génération".
Et "lorsque des enfants noirs voient des casernes de pompiers, ils voient des Blancs à l’intérieur. Ils ne se disent pas qu’ils pourraient un jour faire ce métier".
Annie Martinez, une New-Yorkaise de 47 ans d’origine cubaine, espère que les portes s’ouvriront pour son fils d’une vingtaine d’années qui rêve depuis tout petit de devenir pompier. "J’espère qu’il vont recruter plus de minorités maintenant", a-t-elle dit. "Mais il aura fallu du temps".

samedi 6 août 2011

MEMOIRE

11 septembre

Ground Zero: New York construit une "minute de silence"

De notre correspondante Stéphanie Fontenoy, publié le 05/08/2011 à 14:48

Ground Zero: New York construit une "minute de silence"
Stéphanie Fontenoy/LEXPRESS.fr

A un mois du dixième anniversaire des attentats du 11 septembre, LEXPRESS.fr a visité le chantier du 9/11 Memorial à New York, construit en hommage aux victimes.

Ce n'est pas encore une répétition générale, mais presque. La reconversion de Ground Zero en un parc vert de 6,5 hectares est dans sa dernière ligne droite avant son inauguration le jour du dixième anniversaire des attaques terroristes du 11 septembre 2001. Cinq semaines avant son ouverture, le site qui abritera le 9/11 Memorial en l'honneur des victimes est encore un vaste chantier encombré de véhicules, de poutrelles métalliques, de câbles et de sacs de béton. Des drapeaux américains flottent ça et là au pied des grues qui virevoltent.  
Ground Zero: New York construit une "minute de silence"
Stéphanie Fontenoy/LEXPRESS.fr
En voyant cette gigantesque ruche débordant d'activités, il est difficile de croire que ce futur jardin public sera prêt le 11 septembre. Mais Michael Arad, l'un des principaux designers du 9/11 Memorial, est formel. Le site sera "absolument" terminé à temps pour accueillir les familles des victimes en cette date anniversaire. C'est dans l'esprit de ce designer qu'a germé, quelques jours après les attaques terroristes, l'idée de placer d'immenses bassins de réflexion à l'emplacement des anciennes tours jumelles. Ce concept de "piscines du souvenir" a finalement remporté un appel à projets devant 5000 autres participants de 63 pays. Se tenant à côté des bassins, casque de chantier sur la tête, Michael Arad explique sa vision: "Ce sont des espaces vides qui ne peuvent pas être remplis. L'eau y coule, mais malgré le passage du temps, les bassins ne se remplissent pas". Un symbole des vies perdues en ce lieu qui ne seront jamais remplacées. 
Les noms des 2983 victimes gravés dans le bronze
Michaël Arad explique que son but était d'arriver à construire un espace public "équivalent à une minute de silence". "Après le 11 septembre, les New-yorkais se sont retrouvés dans des lieux publics pour se soutenir les uns les autres et se recueillir. J'espère que ce parc pourra faire la même chose, rassembler les individus et les laisser décider ce que cette minute de silence représente pour eux".  
Les noms des 2983 victimes des attaques terroristes du 11 septembre 2011 et du 26 février 1993 contre le WTC ont été gravés dans des plaques de bronze qui forment le contour des larges bassins d'une capacité de près de 2 millions de litres chacun. L'arrangement des noms a été organisé non pas de manière alphabétique mais en tenant compte des liens personnels entre les disparus, qu'il s'agisse des membres d'une même famille à bord des avions de ligne ayant percuté les tours, de collègues d'une même brigade de pompiers ayant péri en mission, où d'amis qui ont rencontré leur fatal destin ce jour-là. 
Financé par des fonds publics et privés
Ground Zero: New York construit une "minute de silence"
Stéphanie Fontenoy/LEXPRESS.fr
Le budget de ce parc accueillant le 9/11 Memorial ainsi que le futur musée du 11 septembre est aussi pharaonique que les travaux: 700 millions de dollars au total, financés à la fois par des fonds publics et privés. Cet espace vert ne représente que la moitié de l'ancien site du World Trade Center. Plusieurs autres projets sont en développement, dont trois nouveaux gratte-ciels et la station de transport de l'architecte Santiago Calatrava. 
Mais contrairement aux prévisions, le gratte-ciel qui devait symboliser la résilience américaine ne sera lui pas terminé pour les commémorations. Il culminera alors à 80 étages pour n'atteindre son sommet de 104 étages que début 2012, selon Chris Ward, directeur de l'Autorité portuaire de New York et du New Jersey, qui supervise le site.  
Après des années de tensions et de disputes autour de sa reconstruction, Ground Zero reviendra à la vie en accueillant ses premiers visiteurs dans un peu plus d'un mois. Un pari qui n'était pas gagné d'avance, explique Chris Ward, du Port Authority of New York et New Jersey. "Nous sommes en mesure d'inaugurer le mémorial le 11 septembre car nous avons arrêté d'essayer de répondre à toutes les questions émotionnelles, politiques, culturelles qui entourent ce projet. En nous concentrant sur la construction, nous donnons l'occasion à tous ceux qui visiteront le site de décider de sa signification". 

vendredi 5 août 2011

TENSIONS

Le maire de New York met la main à la poche

Pour aider les jeunes en difficulté, Michael Bloomberg puise 30 millions de dollars dans sa fortune personnelle. 






 Parce que ses propres services sociaux ne parviennent pas à sortir les jeunes laissés-pour-compte issus des minorités noire et latino des cercles vicieux du chômage, de la pauvreté et de la criminalité, le maire de New York, Michael Bloomberg, a trouvé une solution peu commune pour les aider : il va puiser 30 millions de dollars dans sa fortune personnelle. La délinquance urbaine n'est pas une spécificité new-yorkaise. Mais quand la plupart des villes américaines, y compris New York, sont obligées de réduire leurs dépenses sociales, la Grosse Pomme, elle, a l'avantage d'avoir un milliardaire philanthrope comme maire.
La fortune de Michael Bloomberg est évaluée à 18 milliards de dollars. Il en avait dépensé plus de 100 millions pour se faire réélire en 2009. Il consacre déjà des sommes astronomiques à des œuvres philanthropiques, dans l'éducation, les arts, ou encore la lutte contre la pauvreté. Pour aider ces jeunes de 18 à 24 ans en difficulté, Mike Bloomberg a monté un partenariat inédit entre sa fondation, son administration et un autre milliardaire, George Soros. Avec 30 millions de dollars chacun, les deux hommes contribueront, chacun, pour près d'un quart au financement d'un programme de 130 millions de dollars. Le reste sera à la charge de la ville.
La somme n'est pas excessive pour s'attaquer à un problème que les experts eux-mêmes ne savent pas comment régler. Dans les centres de détention, comme celui de Rikers Island, où a séjourné, en mai dernier un célèbre homme politique français, 84 % des jeunes sont noirs ou latinos. Ils sont plus de 95 % dans les foyers d'accueil. Dans certains quartiers du Bronx, du Queens ou de Brooklyn, par exemple, leur parcours est écrit d'avance. Ils naissent dans des familles pauvres dans une ville marquée par de très fortes inégalités sociales, reçoivent une éducation souvent médiocre dans les écoles publiques, sans soutien de leur famille à la maison. Ils finissent par faire des séjours réguliers en prison. Sous-éduqués et catalogués, ils deviennent inemployables et fondent des familles dysfonctionnelles. Le cercle vicieux continue, ou, comme le dit à sa manière Michael Bloomberg, «les Noirs et Latinos ne partagent pas entièrement le rêve américain de liberté».

Millionnaires patriotes 

En septembre commencera un programme de trois ans qui devrait permettre à 315.000 jeunes de réintégrer la société. Les heureux élus auront accès à des ordinateurs et même des cours de yoga pour «contrôler leur colère». Neuf cents jeunes «réintégrés» seront recrutés pour leur servir de «modèles». Dans une ville où les jeunes diplômés travaillent souvent gratuitement dans l'espoir de se faire embaucher, ces jeunes seront indemnisés 7,25 dollars de l'heure pour des stages l'après-midi, après une formation le matin. Le maire espère forcer la main aux patrons d'entreprise pour qu'ils soient embauchés après leur formation, une tâche qui promet d'être difficile.
Michael Bloomberg n'est pas le premier milliardaire américain à considérer que sa fortune doit servir le bien de l'Amérique quand l'État est en difficulté. L'an dernier, Bill Gates et Warren Buffett ont réussi à convaincre leurs compatriotes les plus fortunés de donner la moitié de leur fortune à des œuvres philanthropiques. Pendant le débat sur le règlement de la dette, 150 millionnaires «patriotes» ont même exhorté Barack Obama à les laisser payer des impôts, alors que dans l'accord obtenu avec les républicains, ils en sont exemptés !

NEW WTC

Le futur World Trade Center
sera une "amélioration", selon ses concepteurs
 
 
"Lorsque les gratte-ciel seront construits, on les regardera et on se dira qu'ils constituent une nette amélioration par rapport aux tours originelles", a déclaré à la presse Larry Silverstein, le concepteur du nouveau World Trade Center.
Après des années de retard, le bâtiment principal, "Tower One" (Tour Une), est à présent bien visible avec quelque 76 des 104 futurs étages déjà construits. Pour l'anniversaire des dix ans du 11-Septembre, à l'automne prochain, ce nombre devrait avoir atteint les 80 étages ou plus.
L'effondrement des immenses et élégantes tours jumelles, qui perçaient le ciel new-yorkais avant les attentats qui ont coûté la vie à près de 3.000 personnes, a fait partie du traumatisme national qui a frappé les Etats-Unis.
Le complexe de quatre tours qui va les remplacer sera totalement différent et mettra l'accent sur une architecture prenant en compte l'environnement, les moyens de transport, les espaces de vente et la sécurité.
Des cascades d'eau viendront décorer l'ensemble tandis que les noms des personnes disparues dans les attentats seront gravés dans du bronze.
Le chef de l'Autorité portuaire de New York et du New Jersey, qui possède le site, a expliqué que les futures tours, dont la construction devrait être achevée d'ici 2016, regarderont vers le futur, vers un Manhattan encore plus dynamique et résidentiel, plutôt que de rappeler le 11-Septembre.
"Nous devons restaurer tout ce qui fait le charme de New York", a ajouté le directeur de l'Autorité portuaire Chris Ward, ajoutant: "De magnifiques immeubles grimpants, c'est de ça dont a besoin New York, pas d'un symbole, ni d'un message".
Le président américain Barack Obama et son prédécesseur George W. Bush, qui était à la tête du pays le 11 septembre 2001, assisteront en septembre prochain aux célébrations du dixième anniversaire des attentats à New York.