MANHATTAN

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L'actualité de la ville de New-York en 2011

vendredi 23 septembre 2011

RELATIONS INTERNATIONALES

 Barack Obama a rencontré Mahmoud Abbas à New York
NEW YORK — Barack Obama a rencontré mercredi soir pendant plus d'une heure le président palestinien Mahmoud Abbas à New York, quelques heures après avoir rejeté à la tribune de l'ONU la demande d'adhésion d'un Etat de Palestine.

"Le président Obama a fait part au président Abbas de son opposition au projet palestinien d'aller au Conseil de sécurité", habilité à statuer sur les demandes d'adhésion à l'ONU, à déclaré à des journalistes Nabil Abou Roudeina, porte-parole de M. Abbas.
"Le président Abbas a expliqué au président Obama la position palestinienne sur la démarche au Conseil de sécurité et sur le communiqué du Quartette sur le Proche-Orient (Etats-Unis, Russie, ONU et UE)" en discussion pour un retour aux négociations de paix avec Israël, a ajouté le porte-parole.
Dans la matinée, le président américain s'était entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.
Les Palestiniens se sont dits mercredi prêts à attendre que le Conseil de sécurité statue sur la demande d'adhésion mais être disposés à étudier ensuite des alternatives, comme la proposition du président français Nicolas Sarkozy d'accorder à la Palestine le statut d'Etat observateur non membre de l'ONU, parallèlement à des négociations pour un accord de paix "définitif" d'ici un an.
Mercredi matin, M. Obama avait affirmé qu'il n'existait pas de "raccourci" pour parvenir à la paix. "La paix ne viendra pas de déclarations et de résolutions à l'ONU. Si c'était aussi facile, cela aurait déjà eu lieu", a-t-il dit devant l'Assemblée générale de l'ONU.
Les Etats-Unis, proches alliés d'Israël, ont averti qu'ils opposeraient leur veto au Conseil de sécurité à toute demande d'admission à l'ONU d'un Etat de Palestine. M. Abbas a indiqué qu'il soumettrait une telle demande vendredi.
Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a souligné qu'un vote au Conseil de sécurité n'interviendrait pas avant "plusieurs semaines", estimant que ce délai pourrait être "mis à profit pour développer une stratégie" de compromis.

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